« Je crois qu’on n’a pas encore assez démontré à quel point la destruction de notre environnement n’atteint pas seulement le monde extérieur mais l’homme lui-même, en atrophiant en lui certaines facultés que développe le contact avec la nature : son sens de l’harmonie, par exemple, en relation, selon moi, avec sa faculté de percevoir ce qui est bon et juste.
Livré au seul circuit des produits artificiels et interchangeables, l’être humain risque de voir s’amoindrir en lui toute sensibilité à la beauté et tout respect à l’égard d’un univers immense qui lui a été « donné », qui n’est pas un produit, parmi d’autres de son activité, et dont l’énigme subsiste. »
Konrad Lorenz (1903 – 1989), biologiste, zoologiste
Prix Nobel de physiologie – médecine (1973)