Autrefois utilisée dans les cérémonies religieuses par les druides et guérisseurs d’Asie et d’Amérique du Nord Verbena officinalis, la verveine officinale, était utilisée pour prédire l’avenir ou chasser les mauvais esprits.
Ce n’est que vers le XVIIème siècle que l’on commence à prêter un intérêt particulier à ses vertus médicinales, notamment dans le traitement des ulcères et les fistules.
Appartenant à la famille des verbénacées, cette plante herbacée de 30 à 70 cm de haut, possède des tiges dressées et ramifiées. Les feuilles sont opposées, de forme ovale et découpées en lobes dentés. Le fruit de la verveine est une capsule divisée en quatre fruit contenant chacun une graine.
De juin à octobre, les tiges portent des inflorescences en épis lâches terminaux, composées d’une multitude de fleurs aux coloris variés (le plus souvent violet pâle) portant chacune à la base une languette verte ou bractée.
Cette vivace se plait en situation ensoleillée avec un sol ordinaire et humifère. Il ne faut pas confondre la verveine officinale avec la verveine odorante (Aloysia triphilla) qui est un petit arbrisseau aux vertus différentes, ni même avec la verveine de Buenos Aires, Verbena bonariensis, vivace plus ornementale.
La partie aérienne de Verbena officnalis est cueillie en juillet, au moment de la floraison puis séchée. En phytothérapie, la teinture-mère et les infusions sont les formes les plus utilisées.
La verveine est employée en médecine populaire dans le traitement des rhumatismes et des blessures. Elle est indiquée dans le soulagement des crampes et des spasmes d’estomac, ainsi que dans la réduction de troubles digestifs, du sommeil, du stress et de l’anxiété.
Elle peut aussi s’utiliser en usage adoucissant, relaxant, cicatrisant et sur les piqûres d’insectes.
Sources : http://www.tela-botanica.org ; société française d’ethnopharmacologie http://www.ethnopharmacologia.org ; http://kegineryann.unblog.fr/la-verveine-verbena-officinalis