« Contrairement au voyage, le vagabondage ne répond à aucune règle définie, aucun trajet pré-établi, aucune organisation de déplacement. Le hasard, les circonstances, l’opportunité orientent le parcours des êtres soumis au vagabondage. Le déplacement des animaux correspond (en majorité) au voyage, celui des végétaux (en majorité) au vagabondage. Le déplacement des humains correspond (en majorité) à de l’agitation. Les vecteurs empruntés par les semences pour assurer le vagabondage, moteur du brassage planétaire, sont :

  • le vent,
  • le fiente des oiseaux,
  • la toison des moutons,
  • le pli des pantalons… »

Abécédaire pour une écologie humaniste

Gilles Clément, Louisa Jones

in « Une écologie humaniste » – Éditions Aubanel – 2007