Highline - New-York
« Certains lobbies écologistes parlent et agissent comme si l’Homo sapiens ne faisait pas partie du système écologique. Ils promeuvent l’idée que seules les plantes natives devraient être employées dans un contexte donné. Mais nous, humains, avons également des besoins, entre autres celui d’un environnement attrayant où les plantations ornementales jouent un grand rôle. Quelle contradiction y a-t-il entre un design à fort impact visuel et le souci des espèces sauvages ? Les deux ne peuvent-ils pas cohabiter ? Une autre objection aux intransigeants est la suivante : beaucoup de zones urbaines et d’autres aménagements territoriaux sont si artificiels qu’il ne s’agit pas de savoir s’il faut les agrémenter de plantes indigènes, mais bien plutôt quelles espèces s’adapteront le mieux. »
Piet Oudolf, Noël Kingsbury – Paysagistes, pépiniéristes
in Jardins d’avenir – Éditions du Rouergue – 2006