« Le paysage est un écheveau « saturé de détails » et de singularités, la nature est le plus souvent hétérogène et n’a pas d’ordre apparent ; cependant, pour œuvrer dans ce « brouillard de multiplicités » dont parle Michel Serres, il faut nécessairement avoir recours à la géométrie, au cordeau … ne serait-ce que pour approcher la réalité et s’informer sur elle.
Pour ceux qui travaillent la terre, la géométrie n’est pas un objet théorique, un ordre esthétique, elle s’impose comme une nécessité expérimentale, comme l’objet indispensable de la connaissance du territoire sur lequel ils fondent leurs entreprises. »

Michel Corajoud, paysagiste

in Nature and geometry, 1989